GRENOUILLE, BAMBOU et PLUIE

« C’est vraiment un beau cadeau que vous m’avez fait en me permettant de réaliser dans un coin de ce magnifique parc,
un je ne sais quoi mais que certains veulent dénommer Installation !

Pour moi, il s’agit plutôt « d’œuvres de l’éphémère ! »
Volatile et musicale comme le vent dans les bambous.
Lumineuse, comme le soleil qui darde ses rayons à travers les verticales striant l’espace de contrastes tout aussi éphémères !

Quant aux Grenouilles, c’est une autre histoire, peut-être et sûrement une aventure vietnamienne : Les estampes de Dong Ho revisitées !
Plus largement La Tradition revue et corrigée (n’est pas le propre de la tradition !)
Mais ici précisément, dans ce parc, les grenouilles sont aussi les photographes, qui s’emparent des lieux, le transforment et jouent à leurs guises avec les ombres et le soleil sur les visages et les corps des mariés ! Se jouant des drapés captivant le soleil ou des incrustations repoussant la lumière, quant aux broderies n’en parlons pas !
Plus encore, les grenouilles grotesques et rieuses n’effraient pas malgré leur apparence, chacun peut en sourire.
Ici et là, elles sont NOUS dans nos devenirs et notre inachevé !
Là, encore elles prennent l’allure des Totems dominant nos mondes.

Quant à la pluie elle se confond avec l’eau de la mare où la neige qui a oublié l’hiver et qui s’est mise à tomber début mars à Paris !

Merci pour cet espace monde, microcosme d’un rêve qui ne peut être qu’éphémère ! Un non-rêve qui fait des petits quand même !
Vive les grenouilles psychopompes et salvatrices qui invitent à de plus amples coopérations.

Merci Cao Lap, Ngu, et tout ceux qui ont travaillé d’arrache terre ou autres, suant sous un soleil de plomb comme nous disons en français, depuis 14 jours !

album de photos

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